Type de document : article scientifique publié dans Animal Welfare
Auteurs : Carroll G, Taylor K, Stallard C, Wills A.
Résumé en français (traduction) : Expériences des propriétaires de petits mammifères en ce qui concerne les problèmes de logement et le bien-être des animaux : Une analyse COM-B et de la fréquence des mots
Les petits mammifères sont particulièrement dépendants du logement et de l’élevage fournis par leur propriétaire, mais ils sont souvent détenus dans des conditions qui ne répondent pas à leurs besoins en matière de bien-être. Cette étude a utilisé le modèle COM-B (Capability, Opportunity, Motivation = Behaviour) pour identifier les facteurs comportementaux qui influencent l’offre de logement chez 723 propriétaires britanniques de petits mammifères. Ce modèle de comportement humain propose que le comportement se produise lorsque les individus ont la capacité, l’opportunité et la motivation d’agir. Les propriétaires des huit espèces de petits mammifères les plus couramment détenues ont été interrogés : lapins (Oryctolagus cuniculus), cochons d’Inde (Cavia porcellus), hamsters (Cricetinae), gerbilles (Gerbillinae), rats (Rattus norvegicus), souris (Mus musculus), chinchillas (Chinchilla lanigera) et degus (Octodon degus). L’opportunité, en particulier la disponibilité d’enclos appropriés, est apparue comme le principal obstacle, tandis que la capacité et la motivation ont été identifiées comme des facilitateurs, la plupart des propriétaires d’animaux de compagnie étant désireux et capables d’assurer de bons niveaux de bien-être. Les approches des propriétaires en matière d’évaluation de la santé et du bien-être à domicile ont été examinées par le biais d’une analyse qualitative de la fréquence des mots, les réponses étant mises en correspondance avec le modèle des cinq domaines. Cette analyse s’est concentrée sur les lapins, les cochons d’Inde, les rats et les hamsters, les données disponibles pour les autres espèces étant limitées. Dans l’ensemble, les indicateurs comportementaux ont été le plus souvent utilisés pour identifier les aspects positifs de la santé et du bien-être, tandis que les signes nutritionnels et physiques ont été le plus souvent cités pour les états négatifs. Les changements dans le comportement alimentaire ont été les indicateurs de mauvaise santé ou de mauvais bien-être les plus fréquemment cités pour les quatre espèces, ce qui suggère qu’ils peuvent servir d’indicateurs pratiques de santé et de bien-être pour les propriétaires. L’amélioration de l’accès à un logement approprié et l’étude plus approfondie du comportement alimentaire en tant qu’indicateur précoce de la santé et du bien-être peuvent contribuer à améliorer les conditions d’élevage des petits mammifères de compagnie.
Résumé en anglais (original) : Small mammals are particularly dependent on owner-provided housing and husbandry yet are frequently kept in conditions that do not meet their welfare needs. This study used the COM-B model (Capability, Opportunity, Motivation = Behaviour) to identify behavioural drivers influencing housing provision among 723 UK small mammal pet owners. This model of human behaviour proposes that behaviour occurs when individuals have the capability, opportunity, and motivation to act. Owners of the eight most commonly kept small mammal species were surveyed: rabbits (Oryctolagus cuniculus), guinea pigs (Cavia porcellus), hamsters (Cricetinae), gerbils (Gerbillinae), rats (Rattus norvegicus), mice (Mus musculus), chinchillas (Chinchilla lanigera), and degus (Octodon degus). Opportunity, particularly the availability of suitable enclosures, emerged as the primary barrier, while Capability and Motivation were identified as facilitators, with most pet owners willing and able to provide good levels of welfare. Owner approaches to assessing health and welfare at home were examined through qualitative word frequency analysis, with responses mapped to the Five Domains model. This analysis focused on rabbits, guinea pigs, rats, and hamsters due to limited data availability for other species. Overall, behavioural indicators were most commonly used to identify positive health and welfare, while nutritional and physical signs were cited most frequently for negative states. Changes in eating behaviour were the most frequently cited indicators of ill health or poor welfare across all four species, suggesting this may serve as a practical health and welfare indicator for owners. Improving access to suitable housing and further exploring eating behaviour as an early health and welfare indicator may together support better husbandry for small mammal pets.
