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Evaluation du bien-être animal et Etiquetage

What are households willing to pay for higher animal welfare?

By 12 novembre 2025novembre 24th, 2025No Comments

Type de document : article publié dans Poultry World

Auteur : Tony Mcdougal

Extrait en français (traduction) : Quel est le prix que les ménages sont prêts à payer pour améliorer le bien-être des animaux ?
Un nouvel outil permettant de mesurer la valeur économique de l’amélioration du bien-être des animaux d’élevage a été mis au point, ce qui pourrait transformer la manière dont les consommateurs, les détaillants et le gouvernement évaluent les politiques en matière de bien-être animal. Cet outil, qui crée un système permettant d’attribuer des scores de bien-être comparables à différents systèmes d’élevage, en les reliant à ce que les ménages britanniques sont prêts à payer pour un meilleur bien-être animal, a été mis au point à l’université de Reading. (…)
La méthode utilise une notation du bien-être de 0 à 100, où 0 représente une souffrance extrême et 100 le bien-être le plus élevé possible. Un groupe d’experts composé de 14 zootechniciens indépendants a évalué différents systèmes d’élevage, en tenant compte de tous les aspects, de la santé physique au bien-être mental, en passant par la possibilité d’adopter des comportements naturels tout au long de la vie de l’animal, de la naissance à l’abattage. L’étude a ensuite interrogé plus de 3 000 ménages britanniques afin de déterminer le montant qu’ils seraient prêts à payer pour améliorer le bien-être des animaux. Elle a révélé que les gens accordent plus d’importance à l’amélioration du bien-être des animaux lorsque les conditions actuelles sont médiocres, la volonté de payer diminuant à mesure que les normes de bien-être augmentent. L’étude a évalué différents scénarios d’élevage, révélant de grandes différences dans les scores de bien-être.
– Les poules pondeuses : La production d’œufs en cage n’obtient actuellement que 32 points sur 100, alors que l’élevage en plein air en obtient 51. L’étude a révélé que les ménages britanniques paieraient collectivement 496 millions de livres sterling par an pour faire passer les 21 % de poules en cage au plein air, ce qui équivaut à 20 pence par œuf.
– Poulets de chair : En donnant aux poulets de chair plus d’espace par oiseau, les scores de bien-être passeraient de 38 à 47. Cette amélioration, dont bénéficieraient les oiseaux au cours de leur dernière semaine avant l’abattage, serait évaluée à 997 millions de livres sterling par an, soit 92 pence par oiseau.
– Porcs : l’élevage intérieur de porcs en cage de mise bas obtient une note de 27, la plus faible de tous les systèmes évalués. L’élimination totale des cages ferait grimper la note à 47 et serait évaluée à 1,4 milliard de livres sterling (2,52 livres sterling par kg de porc) par les ménages britanniques. Le rapport indique que le simple fait de limiter l’utilisation des cages à une période plus courte de la vie du porc présenterait également des avantages.
– Vaches laitières : Les pratiques actuelles d’élevage laitier obtiennent un score de 43, avec environ 30 % des vaches souffrant de boiteries. En réduisant les boiteries à seulement 5 % des troupeaux, la note de bien-être passerait à 56 et serait évaluée à 1,7 milliard de livres sterling par an (11 pence par litre de lait). Cela nécessiterait des améliorations qui profiteraient à d’autres aspects du bien-être des vaches.
– Agneaux : l’utilisation d’un analgésique pour la castration des agneaux permettrait de faire passer le score de bien-être de 53 à 56, ce qui représenterait une valeur de 320 millions de livres sterling par an (1,12 livre sterling par kg). L’élimination totale de la castration porterait le score à 60, soit une valeur de 717 millions de livres sterling par an.
Un devoir moral de préserver le bien-être des animaux
Commandée par le ministère de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales (Defra) et réalisée par l’école d’agriculture, de politique et de développement de l’université de Reading, l’enquête a révélé un fort soutien du public en faveur de l’amélioration du bien-être des animaux. Jusqu’à 85 % des personnes interrogées ont reconnu qu’il existait un devoir moral de préserver le bien-être des animaux, tandis que 86 % ont soutenu la réglementation visant à améliorer les niveaux de bien-être de tous les animaux d’élevage. (…) Les nouveaux tableaux d’évaluation permettent aux décideurs politiques d’estimer rapidement les avantages des changements proposés en matière de bien-être. Par exemple, si une nouvelle politique est proposée pour améliorer le bien-être des poulets de chair de 40 à 45, les décideurs peuvent calculer la valeur (22,14 livres sterling par ménage et par an) et la multiplier par les 28,4 millions de ménages du Royaume-Uni pour calculer le bénéfice annuel total de 628,8 millions de livres sterling. Ces chiffres peuvent être comparés aux coûts pour décider si les politiques représentent un bon rapport qualité-prix.
David Bowles, responsable des affaires publiques de la RSPCA, a commenté le modèle : « En tant que nation d’amoureux des animaux, les gens se soucient de plus en plus de la provenance de leurs aliments et méritent d’être informés autant que possible sur le bien-être des animaux élevés pour l’alimentation. Cette importante étude confirme que les consommateurs sont souvent prêts à payer plus cher si cela leur permet de s’assurer que les animaux d’élevage ont bénéficié d’une vie meilleure ». 
Le rapport est disponible ici.

Extrait en anglais (original) : A new tool for measuring the economic value of farm animal welfare improvements has been developed, potentially transforming how consumers, retailers and the government evaluate animal welfare policies. The tool, which creates a system that assigns comparable welfare scores to different farming systems, linking them to what UK households are willing to pay for higher animal welfare, has been developed at the University of Reading. (…)
Welfare scoring
The method uses a 0-100 welfare score, where 0 represents extreme suffering and 100 denotes the highest achievable welfare. An expert panel of 14 independent animal scientists assessed various farming systems, considering everything from physical health to mental wellbeing and opportunities for natural behaviours throughout an animal’s life from birth to slaughter. The research then surveyed over 3,000 UK households to determine how much they would pay for welfare improvements, revealing that people value animal welfare improvements more highly when current conditions are poor, with willingness to pay declining as welfare standards rise. The research evaluated different farming scenarios, revealing some large differences in welfare scores.
– Layers: Caged egg production currently scores just 32 out of 100, while free-range scores 51. The study found UK households would collectively pay £496 million per year to move the 21% of hens in cages to free-range housing, equivalent to 20p per egg.
– Broilers: Giving broiler chickens more space per bird would increase welfare scores from 38 to 47. This improvement, benefiting birds in their final week before slaughter, would be valued at £997 million annually or 92p per bird.
– Pigs: Indoor pig farming using farrowing crates scores 27, the lowest of all systems assessed. Taking out crates entirely would boost the score to 47 and be valued at £1.4 billion (£2.52 per kg of pork) by UK households. The report found that just limiting crate use to a shorter period of a pig’s life would also have benefits.
– Dairy cows: Current dairy farming practices score 43, with around 30% of cows suffering lameness. Reducing lameness to just 5% of herds would raise the welfare score to 56, and be valued at £1.7 billion per year (11p per litre of milk). This would require improvements that would benefit other aspects of cow welfare.
– Lambs: Using pain relief for lamb castration would increase welfare scores from 53 to 56, worth £320 million annually (£1.12 per kg). Eliminating castration altogether would raise the score to 60, valued at £717 million per year.
A moral duty to safeguard animal welfare
Commissioned by the Department for Environment, Food and Rural Affairs (Defra) and conducted at the School of Agriculture, Policy and Development at the University of Reading, the survey found strong public support for welfare improvements. Up to 85% agreed there was a moral duty to safeguard animal welfare, while 86% supported regulation to improve welfare levels across all farm animals. (…) The new valuation tables allow policymakers to quickly estimate the benefits of proposed welfare changes. For example, if proposing a new policy to improve broiler welfare from 40 to 45, policymakers can look up the value (£22.14 per household per year) and multiply it by the UK’s 28.4 million households to calculate the total annual benefit of £628.8 million. The figures can be compared against costs to decide if policies represent good value for money.
Commenting on the model, RSPCA head of public affairs David Bowles, said: “As a nation of animal lovers, people are caring more and more about where their food comes from, and deserve as much information as possible about the welfare of animals reared for food. This important research confirms consumers are often prepared to pay more if it ensures farmed animals have enjoyed a better life.”
The report can be found here

 

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