Skip to main content
Conduite d'élevage et relations homme-animalEvaluation du BEA et Etiquetage

A “Good Life” for Dairy Cattle: Developing and Piloting a Framework for Assessing Positive Welfare Opportunities Based on Scientific Evidence and Farmer Expertise

By 4 octobre 2022octobre 12th, 2022No Comments

Type de document : article scientifique publié dans Animals

Auteurs : Jessica E. Stokes , Elizabeth Rowe, Siobhan Mullan, Joy C. Pritchard, Rachel Horler, Marie J. Haskell, Cathy M. Dwyer, David C. J. Main

Résumé en français (traduction) : Une « vie bonne » pour les bovins laitiers : Développer et piloter un cadre d’évaluation des opportunités de bien-être positif basé sur des preuves scientifiques et l’expertise des éleveurs
L’évaluation du bien-être à la ferme tend à se concentrer sur la minimisation du bien-être négatif, mais il est important de fournir un bien-être positif afin de donner une vie bonne aux animaux. Cette étude a développé un cadre de bien-être positif pour les vaches laitières, basé sur la littérature scientifique existante qui s’est concentrée sur le développement d’indicateurs de bien-être positif, et a testé une approche participative avec les éleveurs ; elle a affiné le cadre sur la base avec leurs recommandations, puis d’une phase pilote vétérinaire à la ferme. Les résultats ont révélé que les éleveurs et les scientifiques s’accordent sur ce qui constitue « une vie bonne  » pour les bovins laitiers. Les éleveurs accordent de l’importance au bien-être positif parce qu’ils attachent de l’importance à la qualité de vie de leurs vaches, qu’ils veulent être fiers de leur travail, qu’ils améliorent leur propre bien-être et qu’ils en retirent des avantages commerciaux. Pour chaque ressource de qualité de vie, la proportion des éleveurs allant au-delà de la législation allait de 27 à 84 %. En outre, les obstacles à la concrétisation des opportunités de bien-être positif, incluant les facteurs monétaires et de temps, n’étaient apparemment pas insurmontables si les frais de mise en œuvre étaient compensés (par le gouvernement). Cependant, la valeur intrinsèque de ces opportunités motive également les éleveurs. Dans l’ensemble, la plupart des éleveurs semblent favorables à l’évaluation positive du bien-être, la plus grande partie d’entre eux (50 %) soutenant son utilisation dans le cadre des programmes d’assurance agricole existants ou pour justifier les revendications commerciales nationales et mondiales. Il est essentiel de collaborer avec les éleveurs pour co-créer une politique visant à mettre en valeur et à quantifier des normes élevées de bien-être au Royaume-Uni, et de maximiser l’engagement, la pertinence et l’adoption de cette politique de bien-être animal, afin de garantir une amélioration continue et un leadership dans la qualité de vie des animaux d’élevage.

Résumé en anglais (original) : On-farm welfare assessment tends to focus on minimising negative welfare, but providing positive welfare is important in order to give animals a good life. This study developed a positive welfare framework for dairy cows based on the existing scientific literature which has focused on developing positive welfare indicators, and trialled a participatory approach with farmers; refining the framework based on their recommendations, followed by a vet pilot phase on farm. The results revealed that farmers and scientists agree on what constitutes “a good life” for dairy cattle. Farmers value positive welfare because they value their cows’ quality of life, and want to be proud of their work, improve their own wellbeing as well as receive business benefits. For each good life resource, the proportion of farmers going above and beyond legislation ranged from 27 to 84%. Furthermore, barriers to achieving positive welfare opportunities, including monetary and time costs, were not apparently insurmountable if implementation costs were remunerated (by the government). However, the intrinsic value in providing such opportunities also incentivises farmers. Overall, most farmers appeared to support positive welfare assessment, with the largest proportion (50%) supporting its use within existing farm assurance schemes, or to justify national and global marketing claims. Collaborating with farmers to co-create policy is crucial to showcase and quantify the UK’s high welfare standards, and to maximise engagement, relevance and uptake of animal welfare policy, to ensure continuous improvement and leadership in the quality of lives for farm animals.

Logo de la revue Animals
Extrait du site d’Animals