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One Welfare

Animal welfare as the basis of One Health: A UN convention on animal welfare, health, and protection poses a realistic solution to improved animal welfare and human health

By 12 février 2024février 21st, 2024No Comments

Type de document : article scientifique publié dans CABI One Health

Auteur : Antoine F. Goetschel

Résumé en français (traduction) : Le bien-être animal, base d’une seule santé : une convention des Nations unies sur le bien-être, la santé et la protection des animaux constitue une solution réaliste pour améliorer le bien-être animal et la santé humaine.
Le bien-être animal est étroitement lié à la santé animale et au bien-être et à la santé humaine, comme le souligne l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) dans sa Stratégie mondiale pour le bien-être animal de 2017. À la suite des récentes pandémies, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’OMSA ont créé le Groupe d’experts de haut niveau One Health (OHHLEP), se sont engagés en faveur de la santé animale et de la santé humaine dans le Plan d’action conjoint One Health (2022-2026) et se sont engagés à « [travailler] ensemble pour la santé des humains, des animaux, des plantes et de l’environnement. » Malgré ces reconnaissances importantes et les efforts des principales organisations mondiales, y compris la quadripartite One Health, cette dernière s’est montrée jusqu’à présent réticente à poursuivre activement l’adoption d’un engagement juridiquement contraignant visant à améliorer la protection et le bien-être des animaux à l’échelle mondiale. Le bien-être animal n’a toujours pas fait l’objet de dispositions pertinentes. Dans ce qui suit, il est soutenu que cela devrait être intégré dans l’OHHLEP en plus de la création d’un « groupe de réflexion et d’action sur les animaux » sous la forme d’un groupe de travail technique, qui finaliserait une convention des Nations unies sur la question, comme proposé, par exemple, dans le projet de Convention des Nations unies sur la santé et la protection des animaux (UNCAHP) de 2018. Le groupe de réflexion et d’action sur les animaux, dans le cadre de l’initiative « Une seule santé », doit adopter une approche transdisciplinaire, car, contrairement à une législation contraignante à l’échelle mondiale, les politiques, les accords et les déclarations de diverses organisations mondiales ne suffisent pas à provoquer un changement fondamental dans le domaine du bien-être animal. Reconnaissant que la protection des animaux est une question complexe et multiforme impliquant des dimensions éthiques, culturelles, sociales, religieuses, politiques, économiques et scientifiques (GAL Association, 2018, Préambule), ces aspects doivent être représentés dans le processus de prise de décision concernant le contenu de la Convention. Outre les vétérinaires, des experts d’autres disciplines liées à One Health doivent être consultés, tels que des avocats et des juristes spécialisés dans le droit animalier, le droit international et le droit des Nations unies, des représentants compétents des mouvements de défense du bien-être animal et des droits des animaux, ainsi que des éthiciens et des économistes. Des mesures doivent être prises pour améliorer la transparence et la confiance générale dans le dialogue entre les acteurs, y compris les représentants compétents et non spécifiquement scientifiques des mouvements de protection des animaux et des droits des animaux en tant qu’éléments de la société civile pour défendre les intérêts fondamentaux des animaux.

Résumé en anglais (original) : Animal welfare is closely linked to animal health and human welfare and health, as the World Organisation for Animal Health (WOAH) emphasizes in its Global Animal Welfare Strategy of 2017. As a result of recent pandemics, the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), the UN Environment Programme (UNEP), the World Health Organization (WHO), and the WOAH have created the One Health High Level Expert Panel (OHHLEP), committed to animal health and human health in the One Health Joint Plan of Action (2022–2026) and pledged to “[work] together for the Health of Humans, Animals, Plants and the Environment.” Despite these important acknowledgments and efforts from leading world organizations, including the One Health quadripartite, the latter has so far been reluctant to actively pursue the adoption of a legally binding commitment to improve the protection and welfare of animals globally. Animal welfare remains without relevant provisions. In the following, it is argued this must be integrated into the OHHLEP in addition to the creation of an “Animal Think and Do Tank” in the form of a technical working group, which would finalize a UN Convention on the issue, as proposed, e.g., in the drafted UN Convention on Animal Health and Protection (UNCAHP) 2018. The “Animal Think and Do Tank,” within its One Health context, must manifest a transdisciplinary approach, since – unlike globally binding legislation – policies, agreements, and declarations of various world organizations do not suffice to bring about a fundamental change in animal welfare. Acknowledging that animal protection is a complex and multifaceted issue involving ethical, cultural, social, religious, political, economic, and scientific dimensions (GAL Association, 2018, Preamble), these aspects must be represented within the decision making process regarding the Convention’s content. Besides veterinarians, experts of further disciplines related to One Health must be consulted – such as lawyers and legal academics specializing in animal, international, and UN law, competent representatives of the animal welfare and animal rights movements, and ethicists and economists. Measures must be taken to improve transparency and overall confidence in the dialogue between the actors, including competent and not specifically scientific representatives of the animal protection and animal rights movement as elements of civil society to advocate for the fundamental interests of animals.

 

Extrait du site de CABI One Health