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Ethique-sociologie-philosophie-droitOne Welfare

Incorporating Animal Welfare into Cost–Benefit Analysis

By 15 octobre 2025octobre 25th, 2025No Comments

Type de document : article socio-économique publié dans Sustainability 

Auteur : Marc David Davidson

Résumé en français (traduction) : Incorporer le bien-être animal dans l’analyse coûts-bénéfices 
Étant donné que les animaux non humains peuvent également ressentir un état de bien-être, un nombre croissant de chercheurs préconisent d’inclure le bien-être des animaux non humains dans l’analyse coût-bénéfice. Les propositions récentes visant à atteindre cet objectif par des comparaisons de bien-être entre espèces sont toutefois incompatibles avec les principes de l’économie positive du bien-être. Sur la base d’une analyse conceptuelle et théorique, cet article soutient que, pour rester cohérent avec l’économie du bien-être positif, la valeur monétaire des changements de bien-être devrait être égale aux coûts marginaux des options alternatives disponibles pour compenser ces changements de bien-être. Cette règle s’applique aussi bien aux adultes humains qu’aux jeunes enfants et aux animaux non humains. L’article affirme également que l’évaluation monétaire n’est appropriée que dans les cas impliquant des changements marginaux dans le risque de préjudice – par exemple, un risque accru de mortalité pour les oiseaux et les chauves-souris causé par les éoliennes – mais pas dans les cas impliquant des préjudices directs et certains, tels que ceux infligés aux animaux d’élevage. En outre, l’une des principales raisons d’être de l’analyse coût-bénéfice est qu’un résultat positif augmente la richesse sociale, ce qui accroît la capacité du gouvernement à améliorer le bien-être social par la redistribution ou l’investissement dans les services publics. Dans le contexte inter-espèces, cependant, ce raisonnement reste douteux tant que les gouvernements n’accorderont pas la même attention au bien-être des animaux non humains dans l’élaboration de leurs politiques.

Résumé en anglais (original) : Since non-human animals also experience welfare, an increasing number of scholars advocate including non-human animal welfare in cost–benefit analysis. Recent proposals to achieve this through interspecies comparisons of welfare, however, are incompatible with the principles of positive welfare economics. Based on conceptual and theoretical analysis, this article argues that, to remain consistent with positive welfare economics, the monetary value of welfare changes should be set equal to the marginal costs of alternative options available to offset those welfare changes. This applies equally to human adults, small children, and non-human animals. The article further argues that monetary valuation is appropriate only in cases involving marginal changes in the risk of harm—for example, an increased mortality risk for birds and bats caused by windmills—but not in cases involving direct and certain harms, such as those inflicted on farm animals. Moreover, a key rationale behind cost–benefit analysis is that a positive outcome increases social wealth, thereby expanding the government’s capacity to enhance social welfare through redistribution or investment in public services. In the interspecies context, however, this rationale remains doubtful as long as governments fail to give equal consideration to non-human animal welfare in policy making.

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