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Cognition-émotions

The effect of prior abuse on behavioural responses to emotional expression in the domestic horse (Equus caballus)

By 27 avril 2020septembre 27th, 2020No Comments

Type de document : thèse de doctorat, MacEwan University (Canada)

Auteur : Greenwood, Brooke

Résumé en français (traduction) : Plusieurs espèces domestiques ont montré des capacités de discrimination lorsqu’il s’agit de juger le niveau d’affect des visages humains. En d’autres termes, elles peuvent distinguer les expressions faciales humaines positives (bonheur) et négatives (en colère). En tant qu’espèce qui dépend fortement de l’humain pour sa survie, ces capacités de reconnaissance aident les espèces domestiques dans leurs interactions avec les personnes qui les manipulent. Il reste à savoir si les expériences antérieures de négligence ou d’abus influencent les comportements ultérieurs en réponse à divers degrés d’émotion humaine, exprimés par les expressions faciales. Des recherches antérieures suggèrent que de mauvaises conditions de bien-être, telles que des expériences antérieures de maltraitance et de négligence, peuvent affecter les jugements ultérieurs sur des événements futurs. Ainsi, les chevaux maltraités peuvent avoir une attente réduite d’événements positifs, ce qui conduit souvent à une prise de conscience accrue des stimuli menaçants, suscitant ainsi un comportement d’évitement. La présente étude vise à compléter la littérature actuelle en examinant les différences de réactions comportementales aux expressions faciales humaines positives (bonheur) et négatives (colère), entre les chevaux ayant ou non fait l’objet d’expériences antérieures de maltraitance et de négligence. Onze chevaux ont été assignés à l’un des deux groupes expérimentaux ; 5 chevaux ayant des expériences antérieures connues de maltraitance, et les 6 chevaux restants, sans expérience antérieure de maltraitance, servant de groupe témoin. On a présenté aux chevaux des photographies contrastées d’expressions faciales humaines positives et négatives, et leurs réponses comportementales ont été enregistrées. Nos résultats ont montré que les chevaux ayant déjà subi des sévices étaient plus susceptibles d’être pessimistes, ce qui implique une moindre anticipation des événements positifs (baisse d’optimisme) et une augmentation des comportements liés au stress. En plus des informations que ces résultats apportent dansurs la communication interspécifique, ils mettent en évidence l’impact des conditions de bien-être des chevaux domestiques sur leur bien-être, la cognition et les comportements associés.

Résumé en anglais (original) : Several domestic species have shown discriminatory abilities when judging the level of affect in human faces. In other words, they can distinguish between positive (happy) and negative (angry) human facial expressions. As a species that relies heavily upon humans for survival, such recognition abilities aid domestic species in their interactions with human handlers. What has yet to be explored is whether former experiences of neglect or abuse influences subsequent behaviours in response to varying degrees of human emotion, expressed through facial expressions. Previous research suggests that poor welfare conditions, such as former experiences of abuse and neglect, can affect subsequent judgments of future events. Such that abused horses may have a diminished expectation of positive events, which often leads to an enhanced awareness of threatening stimuli, thereby, eliciting avoidance behaviour. The present study aims to add to the current literature by examining differences in behavioural responses to positive (happy) and negative (angry) human facial expressions, between horses with and without former experiences of abuse and neglect. Eleven horses were assigned to one of two experimental groups; 5 horses with known, prior experiences of abuse, and the remaining 6 horses served as the control group, with no prior experiences of abuse. Horses were presented with counterbalanced photographs of positive and negative human facial expressions, and their behavioural responses were recorded. Our results indicated that horses with previous experiences of abuse were more likely to hold a pessimistic bias, involving a diminished anticipation of positive events (decreased optimism), and an increased occurrence of stress-related behaviours. Alongside the insights that these findings provide into inter-specific communication, they highlight the impact of welfare conditions on domestic horses well-being, cognition, and related behaviours.

Extrait du site de la MacEwan University