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Conduite d'élevage et relations homme-animalEvaluation du BEA et Etiquetage

Heat Stress and Goat Welfare: Adaptation and Production Considerations

By 4 avril 2021avril 21st, 2021No Comments

Type de document : Revue scientifique publiée dans Animals

Auteurs : Veerasamy Sejian, Mullakkalparambil V. Silpa, Mini R. Reshma Nair, Chinnasamy Devaraj, Govindan Krishnan, Madiajagan Bagath, Surinder S. Chauhan, Rajendran U. Suganthi, Vinicius F. C. Fonseca, Sven König, John B. Gaughan, Frank R. Dunshea, Raghavendra Bhatta

Résumé en français (traduction) : Stress thermique et bien-être des chèvres : Considérations sur l’adaptation et la production

Dans cette revue, les auteurs ont tenté de rassembler et de synthétiser les informations sur le bien-être des chèvres et les contraintes de production pendant l’exposition au stress thermique. Parmi les animaux de ferme, les chèvres sont considérées comme les animaux sans doute les mieux adaptés pour survivre dans les climats tropicaux. On a constaté que le stress thermique avait une influence négative sur la croissance, la production de lait et de viande et qu’il compromettait la réponse immunitaire, réduisant ainsi considérablement le bien-être des chèvres dans des conditions d’élevage extensif et de transport. Bien qu’elles soient considérées comme extrêmement adaptées aux climats tropicaux, leur production peut être compromise pour faire face au stress thermique. Par conséquent, des informations sur l’adaptation et les performances de production des chèvres pendant l’exposition à la chaleur pourraient aider à évaluer leur bien-être. Ces informations seraient précieuses car les communautés agricoles ont souvent du mal à évaluer le bien-être des animaux, surtout dans les régions tropicales. Trois aspects doivent être pris en compte pour assurer le bien-être des chèvres, à savoir (i) le logement et l’environnement, (ii) la reproduction et la génétique et (iii) la manipulation et le transport. En dehors de ces aspects, il existe quelques autres facteurs négatifs de bien-être dans l’élevage des chèvres, qui diffèrent selon le système de production suivi. Ces pratiques négatives sont prédominantes dans les systèmes extensifs et comprennent le stress nutritionnel, l’approvisionnement limité en eau de bonne qualité, les extrêmes climatiques, les infestations parasitaires et les boiteries, ce qui se traduit par une production et une reproduction faibles et des taux de mortalité élevés. Deux types de méthodologies sont disponibles pour évaluer le bien-être des chèvres dans ces systèmes : (i) les mesures basées sur l’animal comprennent les mesures comportementales, les registres de santé et de production et les symptômes de maladie ; (ii) les mesures basées sur les ressources et la gestion comprennent la densité de peuplement, la main d’œuvre, les conditions de logement et les plans sanitaires. Le bien-être des chèvres peut être évalué sur la base de plusieurs indicateurs couvrant les réponses comportementales, physiques, physiologiques et productives. Les indicateurs importants du bien-être des chèvres comprennent le comportement agonistique, les vocalisations, la température de la peau, la note d’état corporel (BCS), l’état du pelage, la température rectale, la fréquence respiratoire, la fréquence cardiaque, la transpiration, la réduction de la croissance, la réduction de la production laitière et la réduction de l’efficacité de la reproduction. Il existe également différentes approches permettant d’évaluer le bien-être des chèvres, telles que les approches naturalistes, fonctionnelles et subjectives. Ainsi, l’évaluation du bien-être des chèvres à chaque étape de la production est une condition préalable pour assurer une production appropriée de cette espèce très importante afin de garantir des revenus optimaux aux agriculteurs marginaux et de subsistance.

Résumé en anglais (original) : This review attempted to collate and synthesize information on goat welfare and production constraints during heat stress exposure. Among the farm animals, goats arguably are considered the best-suited animals to survive in tropical climates. Heat stress was found to negatively influence growth, milk and meat production and compromised the immune response, thereby significantly reducing goats’ welfare under extensive conditions and transportation. Although considered extremely adapted to tropical climates, their production can be compromised to cope with heat stress. Therefore, information on goat adaptation and production performance during heat exposure could help assess their welfare. Such information would be valuable as the farming communities are often struggling in their efforts to assess animal welfare, especially in tropical regions. Broadly three aspects must be considered to ensure appropriate welfare in goats, and these include (i) housing and environment; (ii) breeding and genetics and (iii) handling and transport. Apart from these, there are a few other negative welfare factors in goat rearing, which differ across the production system being followed. Such negative practices are predominant in extensive systems and include nutritional stress, limited supply of good quality water, climatic extremes, parasitic infestation and lameness, culminating in low production, reproduction and high mortality rates. Broadly two types of methodologies are available to assess welfare in goats in these systems: (i) animal-based measures include behavioral measurements, health and production records and disease symptoms; (ii) resources based and management-based measures include stocking density, manpower, housing conditions and health plans. Goat welfare could be assessed based on several indicators covering behavioral, physical, physiological and productive responses. The important indicators of goat welfare include agonistic behavior, vocalization, skin temperature, body condition score (BCS), hair coat conditions, rectal temperature, respiration rate, heart rate, sweating, reduced growth, reduced milk production and reduced reproductive efficiency. There are also different approaches available by which the welfare of goats could be assessed, such as naturalistic, functional and subjective approaches. Thus, assessing welfare in goats at every production stage is a prerequisite for ensuring appropriate production in this all-important species to guarantee optimum returns to the marginal and subsistence farmers.

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Extrait du site d’Animals