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Ethique-sociologie-philosophie

Gene Editing for Improved Animal Welfare and Production Traits in Cattle: Will This Technology Be Embraced or Rejected by the Public?

By 28 avril 2021juin 29th, 2021No Comments

Type de document : Article scientifique publié dans Sustainability

Auteurs : Maria Cristina Yunes, Zimbábwe Osório-Santos, Marina A. G. von Keyserlingk, Maria José Hötzel

Résumé en français (traduction) : L’édition de gènes pour améliorer le bien-être animal et les caractéristiques de production des bovins : Cette technologie sera-t-elle acceptée ou rejetée par le public ?

L’intégration de la technologie dans les systèmes agricoles a connu un essor considérable, en particulier au cours des cinquante dernières années. Les systèmes agricoles qui intègrent les préoccupations du public concernant le bien-être des animaux d’élevage ont plus de chances d’être acceptés socialement à long terme, un élément clé mais souvent oublié de la durabilité. L’édition de gènes est un outil qui a fait l’objet d’une attention considérable au cours des cinq dernières années, étant donné sa capacité potentielle à améliorer la santé, le bien-être et l’efficacité de la production des animaux d’élevage. Cette étude visait à explorer les attitudes des citoyens brésiliens concernant les applications de l’édition de gènes chez les bovins qui génèrent une descendance sans cornes, plus résistante à la chaleur et présentant davantage de tissu musculaire. À l’aide d’une approche mixte, nous avons interrogé les participants en face à face, en utilisant des entretiens approfondis (étude 1) et un questionnaire en ligne contenant des questions fermées (étude 2). Dans l’ensemble, l’acceptabilité de l’édition de gènes était faible et dans les cas où un soutien était apporté, il dépendait fortement du type et de l’objectif de l’application proposée. L’utilisation de l’édition de gènes pour améliorer la production de tissus musculaires était considérée comme moins acceptable que l’utilisation de l’édition de gènes pour réduire le stress thermique ou pour produire des bovins sans cornes. Le soutien a diminué lorsque l’application était perçue comme nuisant au bien-être des animaux, comme étant motivée par le profit ou comme renforçant le statu quo des systèmes d’élevage intensif. L’acceptabilité de l’édition de gènes était réduite lorsque les perceptions des risques et des avantages étaient considérées comme inégalement ou injustement réparties entre les consommateurs, les entreprises, les différents types d’agriculteurs et les animaux. Les personnes interrogées ne considéraient pas l’édition de gènes comme un processus « naturel », citant des raisons contradictoires telles que le degré élevé d’interférence humaine et l’accélération des processus naturels. Nos résultats ont soulevé plusieurs questions qui devraient être abordées pour que l’édition de gènes soit conforme au pilier social de l’agriculture durable.

Résumé en anglais (original) : Integrating technology into agricultural systems has gained considerable traction, particularly over the last half century. Agricultural systems that incorporate the public’s concerns regarding farm animal welfare are more likely to be socially accepted in the long term, a key but often forgotten component of sustainability. Gene editing is a tool that has received considerable attention in the last five years, given its potential capacity to improve farm animal health, welfare, and production efficiency. This study aimed to explore the attitudes of Brazilian citizens regarding the applications of gene editing in cattle that generate offspring without horns; are more resistant to heat; and have increased muscle tissue. Using a mixed-methods approach, we surveyed participants via face-to-face, using in-depth interviews (Study 1) and an online questionnaire containing closed-ended questions (Study 2). Overall, the acceptability of gene editing was low and in cases where support was given it was highly dependent on the type and purpose of the application proposed. Using gene editing to improve muscle tissue growth was viewed as less acceptable compared to using gene editing to reduce heat stress or to produce hornless cattle. Support declined when the application was perceived to harm animal welfare, to be profit motivated or to reinforce the status quo of intensive livestock systems. The acceptability of gene editing was reduced when perceptions of risks and benefits were viewed as unevenly or unfairly distributed among consumers, corporations, different types of farmers, and the animals. Interviewees did not consider gene editing a “natural” process, citing dissenting reasons such as the high degree of human interference and the acceleration of natural processes. Our findings raised several issues that may need to be addressed for gene editing to comply with the social pillar of sustainable agriculture.

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