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Réglementation

New Europol investigations reveal horse meat fraud, raising public health and animal welfare concerns

By 22 décembre 2022No Comments

Type de document : actualité du site  Eurogroup for animals

Auteur : Eurogroup for Animals

Extrait en français (traduction) : De nouvelles enquêtes d’Europol révèlent une fraude à la viande de cheval, suscitant des inquiétudes pour la santé publique et le bien-être des animaux.
Un vaste réseau criminel impliqué dans la vente illégale de viande de cheval impropre à la consommation humaine a été démantelé lors d’une opération menée par Europol et les autorités espagnoles. Au-delà du risque pour la santé publique, les enquêtes révèlent que les chevaux étaient détenus dans des conditions terribles. Cette fraude s’appuie sur des lacunes réglementaires qui n’ont pas été comblées depuis le scandale de la viande de cheval de 2013.
Quarante et une personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces enquêtes transfrontalières. Le réseau impliquait un certain nombre d’acteurs aux différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement, notamment le transport, l’abattage et la vente au détail, impliquant même des vétérinaires. Les fraudeurs achetaient à bas prix des chevaux exclus de la chaîne alimentaire en Espagne, falsifiaient des documents et exportaient la viande illégale et dangereuse à travers l’UE.
Une demi tonne de viande de cheval impropre à la consommation a été saisie et l’on estime que la fraude a généré 1,5 million d’euros de profits illégaux. Les enquêtes mettent également en lumière les conditions terribles dans lesquelles les chevaux étaient détenus, sans soins vétérinaires ni besoins fondamentaux tels que la nourriture et l’eau.
Ce n’est pas la seule enquête qui révèle les lacunes de la traçabilité des chevaux et de la viande chevaline dans l’UE. L’opération Opson IX coordonnée par Europol et Interpol en 2019-2020 a révélé qu’environ 20 % des passeports de chevaux étrangers présentaient des signes de falsification et que 17 tonnes de viande ont été saisies en Belgique, en Irlande, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas. En outre, les autorités belges ont trouvé 35 passeports de chevaux falsifiés lors de leur enquête de six mois en 2020-2021.
Dans l’UE, chaque cheval doit être identifié par un passeport unique, fournissant diverses informations, notamment si le cheval peut être abattu pour que sa viande soit consommée. Les chevaux peuvent être exclus de la chaîne alimentaire lorsqu’on leur administre des substances rendant la consommation de leur viande dangereuse. Les enquêtes récentes révèlent les insuffisances de la mise en œuvre des exigences de traçabilité, soulignées par l’absence d’étiquetage obligatoire pour la viande de cheval.
Il est urgent que l’UE garantisse la bonne mise en œuvre des exigences de traçabilité et introduise l’étiquetage du pays d’origine pour la viande de cheval, en indiquant le pays où l’animal est né, a été élevé et abattu. La révision prochaine du règlement sur l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires est l’une des nombreuses occasions pour l’UE d’agir enfin et d’introduire ces exigences d’étiquetage.

Extrait en anglais (original) : A large criminal network involved in the illegal sale of horse meat improper for human consumption has been dismantled in an operation led by Europol and the Spanish authorities. Beyond the public health risk, investigations reveal that the horses were kept in terrible conditions. This fraud builds on regulatory loopholes that have not been addressed since the 2013 horse meat scandal.
41 people were arrested in the context of these trans-border investigations. The network involved a number of actors at the different stages of the supply chain including transport, slaughter and retail, even involving veterinarians. The fraudsters bought horses excluded from the food chain for a cheap price in Spain, falsified documents and exported the illegal and unsafe meat across the EU. Half a tonne of horse meat unfit for consumption was seized and it is estimated that the fraud generated 1.5 million euros of illegal profits. The investigations also highlight the terrible conditions in which the horses were kept, without veterinary care or basic needs such as food and water.
This is not the only investigation revealing the shortcomings in traceability of horses and horse meat in the EU. The Opson IX operation coordinated by Europol and Interpol in 2019-2020 revealed that about 20% of the foreign horse passports showed signs of forgery and 17 tons of meat were seized in Belgium, Ireland, Italy, Spain and the Netherlands. In addition, the Belgium authorities found 35 forged horse passports in their six-month investigation in 2020-2021.
In the EU, each horse must be identified with single passports, providing various information including whether the horse can be slaughtered for its meat to be consumed. Horses can be excluded from the food chain when they are administered substances making the consumption of their meat unsafe. The recent investigations reveal the insufficiencies in the implementation of traceability requirements, emphasised by the absence of mandatory labelling for horse meat.
It is urgent for the EU to ensure the proper implementation of traceability requirements and to introduce Country of Origin Labelling for horse meat, indicating the country where the animal has been born, reared and slaughtered. The upcoming revision of the Food Information to Consumers regulation is one of several opportunities for the EU to finally act and introduce these labelling requirements.

 

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Extrait du site de Eurogroup for Animals