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Réglementation

Regulating pets using an objective positive list approach

By 30 mars 2021avril 21st, 2021No Comments

Type de document : Article scientifique publié dans le Journal of Veterinary Behaviour

Auteurs : Clifford Warwick, Catrina Steedman

Résumé en français (traduction) : Réglementer la détention d’animaux de compagnie à l’aide d’une liste positive objective

Le commerce et la détention d’animaux de compagnie concernent, à l’échelle mondiale, au moins 13 000 espèces et au moins 350 millions d’individus non domestiqués ou « animaux de compagnie sauvages » par an. En outre, on estime que plus de 445 millions de chiens et de chats domestiqués vivent dans des foyers du monde entier. Plusieurs problèmes majeurs sont associés à la détention d’animaux de compagnie, en particulier aux animaux de compagnie non domestiques ou sauvages, notamment le bien-être des animaux, la conservation des espèces, la santé et la sécurité publiques, la résistance aux antimicrobiens, la santé des animaux d’élevage, l’introduction d’organismes exotiques envahissants et le manque d’information du public. La réglementation des animaux de compagnie domestiques et sauvages se caractérise par des systèmes de listes négatives, dans le cadre desquels tous les problèmes de commerce et de détention continuent de se développer. Les listes négatives consistent à énumérer les types d’animaux qui font l’objet d’une surveillance, de restrictions ou d’une interdiction dans le contexte du commerce et de la détention, tous les animaux non répertoriés n’étant pas réglementés. En revanche, les listes positives énumèrent les types d’animaux dont le commerce et la détention sont autorisés, tous les animaux non répertoriés étant essentiellement interdits. Des arguments convaincants, ainsi qu’une importante base de données scientifiques, plaident en faveur du remplacement des listes négatives, historiquement courantes, par des systèmes de listes positives objectives, afin de mieux réglementer la vente et la détention des animaux de compagnie sauvages et domestiques. Cet article propose une nouvelle méthode d’élaboration de listes positives qui répond à plusieurs critères que nous considérons comme fondamentaux pour un protocole de prise de décision robuste : objectivité opérationnelle ; conception d’algorithmes quantitatifs ; absence ou caractère dispensable de la prise de décision par consensus ; résultats binaires ; répétabilité indépendante ; ergonomie ; efficacité des ressources ; utilisation facultative en parallèle avec d’autres méthodes.

Résumé en anglais (original) : Pet trading and keeping globally involves at least 13,000 species, and at least 350 million individual nondomesticated or “wild pet” animals annually. In addition, over 445 million domesticated dogs and cats are thought to occupy homes worldwide. Several major problematic concerns are associated with pet keeping, in particular linked to nondomesticated or wild pet forms, including: animal welfare; species conservation; public health and safety; antimicrobial resistance; agricultural animal health; invasive alien organism introductions; and poor information uptake by the public. Regulation of both domesticated and wild pets characteristically involves negative list systems, under which all trading and keeping problems continue to burgeon. Negative lists involve the itemization of animal types that are monitored, restricted or banned in the context of trading and keeping, with all nonlisted animals essentially being unregulated. In contrast, positive lists involve the itemization of animal types that are permitted for trading and keeping, with all nonlisted animals essentially being barred. Compelling rationales, as well as an important scientific evidence-base, strongly indicate replacement of historically common negative list approaches with objective positive list systems to better regulate the sale and keeping of both wild pet and domesticated pet animals. This report aims to produce a novel method for developing positive lists that meets several criteria that we considered to be fundamental to a robust decision-making protocol: operational objectivity; quantitative algorithm design; no or negligible consensus-based decision-making; binary results; independent repeatability; user-friendliness; resource efficiency; optional use alongside other methods.

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Extrait du site du Journal of Veterinary Behavior