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Ethique-sociologie-philosophie

Animal Harms and Food Production: Informing Ethical Choices

By 23 avril 2021mai 26th, 2021No Comments

Type de document : Article scientifique publié dans Animals

Auteurs : Jordan O. Hampton, Timothy H. Hyndman, Benjamin L. Allen, Bob Fischer

Résumé en français (traduction) : Préjudices causés aux animaux et production alimentaire : Éclairer les choix éthiques

Les choix alimentaires éthiques sont devenus un thème sociétal important dans les pays postindustriels. De nombreux consommateurs sont particulièrement intéressés par les conséquences sur le bien-être animal des différents aliments qu’ils choisissent de consommer. Cependant, les concepts de bien-être animal évoluent rapidement vers la prise en compte de tous les animaux (y compris les animaux sauvages) dans des approches contemporaines telles que le « One Welfare ». Cette approche exige de reconnaître que les impacts négatifs (préjudices) peuvent être intentionnels et évidents (par exemple, l’abattage du bétail), mais qu’ils incluent également les préjudices indirects ou involontaires sous-estimés qui ont souvent un impact sur la faune (par exemple, défricher). Cela est particulièrement vrai dans l’Anthropocène, où les impacts sur la vie non humaine sont presque omniprésents dans toutes les activités humaines. Nous avons appliqué le modèle des « préjudices » de l’évaluation du bien-être animal à plusieurs systèmes courants de production alimentaire et fourni un cadre pour évaluer l’ampleur (et non l’intensité) des préjudices imposés. Nous avons pris en compte tous les préjudices causés aux animaux sauvages et domestiques, qu’il s’agisse d’effets directs ou indirects. Nous avons décrit 21 formes de dommages et examiné comment elles s’appliquent à 16 formes de production alimentaire. Notre analyse suggère que tous les systèmes de production alimentaire causent des préjudices aux animaux dans une certaine mesure et que la majorité de ces préjudices affectent la faune sauvage et non le bétail. Nous concluons que les systèmes de production alimentaire susceptibles de causer le plus grand nombre de préjudices aux animaux sont les industries d’élevage intensif (par exemple, l’industrie laitière) qui dépendent d’un système de production alimentaire secondaire (par exemple, les cultures), tandis que la récolte de plantes sauvages, de champignons ou d’algues disponibles localement est susceptible de causer le moins de préjudices. Nous présentons cette analyse conceptuelle comme une ressource pour ceux qui veulent commencer à considérer les compromis complexes en matière de bien-être animal impliqués dans leurs choix alimentaires.

Résumé en anglais (original) : Ethical food choices have become an important societal theme in post-industrial countries. Many consumers are particularly interested in the animal welfare implications of the various foods they may choose to consume. However, concepts in animal welfare are rapidly evolving towards consideration of all animals (including wildlife) in contemporary approaches such as “One Welfare”. This approach requires recognition that negative impacts (harms) may be intentional and obvious (e.g., slaughter of livestock) but also include the under-appreciated indirect or unintentional harms that often impact wildlife (e.g., land clearing). This is especially true in the Anthropocene, where impacts on non-human life are almost ubiquitous across all human activities. We applied the “harms” model of animal welfare assessment to several common food production systems and provide a framework for assessing the breadth (not intensity) of harms imposed. We considered all harms caused to wild as well as domestic animals, both direct effects and indirect effects. We described 21 forms of harm and considered how they applied to 16 forms of food production. Our analysis suggests that all food production systems harm animals to some degree and that the majority of these harms affect wildlife, not livestock. We conclude that the food production systems likely to impose the greatest overall breadth of harms to animals are intensive animal agriculture industries (e.g., dairy) that rely on a secondary food production system (e.g., cropping), while harvesting of locally available wild plants, mushrooms or seaweed is likely to impose the least harms. We present this conceptual analysis as a resource for those who want to begin considering the complex animal welfare trade-offs involved in their food choices.

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Extrait du site d’Animals