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Réglementation

German government faces scepticism over proposed animal welfare levy

By 29 janvier 2024février 7th, 2024No Comments

Type de document : article publié dans Fleischwirtschaft

Auteur : Clair Siegfried

Extrait en français (traduction) : Le gouvernement allemand fait face au scepticisme concernant le projet de taxe sur le bien-être animal
[…] Le débat récemment relancé autour d’une taxe en faveur du bien-être animal a suscité des réactions mitigées de la part des principales associations d’éleveurs de volailles et de porcs. […] Le président de l’industrie avicole allemande (ZDG), Friedrich-Otto Ripke, a mis en garde contre les décisions hâtives, soulignant que la taxe sur le bien-être animal pourrait être cruciale si elle était introduite correctement. M. Ripke a affirmé qu’il ne fallait pas la transformer en une lourde taxe sur la viande visant à réduire radicalement la consommation de viande, car cela serait contre-productif et perçu comme une mesure politique à l’encontre de l’élevage. Il a plutôt suggéré qu’une taxe ciblée sur le bien-être animal fasse partie d’un cadre plus large aligné sur les recommandations de la commission Borchert.
La commission Borchert
La Commission Borchert […] a été créée en 2019 par la ministre fédérale de l’Agriculture, Julia Klöckner, afin d’élaborer des options pour réorganiser l’élevage. Présidée par l’ancien ministre de l’Agriculture Jochen Borchert, la Commission a formulé des recommandations pour transformer l’élevage, en visant une augmentation substantielle des niveaux de bien-être animal avec un impact minimal sur l’environnement. Les recommandations de la Commission ont été largement acceptées dans l’espace politique agricole. Cependant, en août 2023, le groupe a mis fin à ses travaux, déclarant que les conditions politiques pour une mise en œuvre réussie des recommandations n’avaient pas été créées par l’ancien ou l’actuel gouvernement. Le projet de budget fédéral 2024 ne présentait pas non plus les avancées nécessaires, a critiqué le groupe. Selon M. Ripke, la Commission Borchert a effectué des calculs concrets des coûts pour la taxe proposée sur le bien-être animal, dans le but d’établir une prime au bien-être animal financée par la taxe. Cette prime, essentielle pour fournir aux éleveurs une sécurité de planification, devrait être garantie pour une période substantielle, allant de 15 à 20 ans. Selon M. Ripke, cette mesure est nécessaire pour encourager les investissements dans la conversion des étables et les nouvelles constructions, conformément aux exigences de l’État.
Inquiétudes quant à l’absence de concept
L’ISN s’est fait l’écho de sentiments similaires, soulignant l’importance de définir qui recevra les fonds collectés et de garantir l’accessibilité pour les détenteurs d’animaux conventionnels. Selon l’ISN, l’absence de concept global fait que le débat actuel ressemble à une « pilule tranquillisante ». Tout en reconnaissant la nécessité de modèles de financement favorables à la transformation de l’élevage, l’ISN s’inquiète de l’absence d’un plan concret. L’ISN a particulièrement insisté sur la nécessité de clarifier la manière dont les fonds parviendront aux éleveurs de porcs […]

Extrait en anglais (original) : […] Newly reignited discussion surrounding an animal welfare levy has garnered mixed reactions from key poultry and pig farming associations. […] German poultry industry (ZDG) President Friedrich-Otto Ripke cautioned against hasty decisions, emphasising that the animal welfare levy could be crucial if introduced correctly. Ripke asserted that it should not be transformed into a high meat tax aimed at drastically reducing meat consumption, as this would be counterproductive and perceived as a political move against agriculture. Instead, he suggested that a targeted animal welfare levy should be part of a broader framework aligned with the Borchert recommendations.
The Borchert Commission
The Borchert Commission […] was established in 2019 by Federal Agriculture Minister Julia Klöckner to develop options for reorganising livestock farming. Chaired by former Minister of Agriculture Jochen Borchert, the commission has made recommendations for transforming livestock farming, aiming for a substantial increase in animal welfare levels with minimal environmental impact. The commission’s recommendations have been widely accepted in the agricultural policy space. However, in August 2023, the group ended its work, stating that the political conditions for successfully implementing the recommendations had not been created by the past or the current government. The draft for the federal budget 2024 also did not show the necessary breakthrough, criticised the group. According to Ripke, the Borchert Commission had conducted concrete cost calculations for the proposed animal welfare levy, aiming to establish an animal welfare premium financed from the levy. This premium, essential for providing animal keepers with planning security, should be guaranteed for a substantial period, ranging from 15 to 20 years. This, Ripke argued, is necessary to encourage investments in stable conversions and new constructions, aligning with state requirements.
Concerns about lack of concept
The ISN echoed similar sentiments, emphasising the importance of defining who will receive the collected funds and ensuring accessibility for conventional animal keepers. The current lack of an overall concept has left the current discussion resembling a « tranquilliser pill, » according to the ISN. While acknowledging the necessity of supportive financing models for the transformation of animal husbandry, the ISN voiced concerns about the absence of a concrete plan. The ISN particularly emphasised the need for clarity on how funds will reach pig farmers […]

Extrait du site de Fleischwirtschaft