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Réglementation

Parlement européen : réponse écrite à la question E-003635/23 : Reviving our local slaughterhouses by requiring meat to be exported instead of live animals

By 13 février 2024février 28th, 2024No Comments

Type de document : Réponse de la Commission européenne à la question E-003635/2023

Auteurs : question : Annika Bruna (ID). Réponse : Mme Kyriakides au nom de la Commission européenne

Question en français (traduction) : Revitaliser nos abattoirs de proximité en imposant l’exportation de viande à la place d’animaux vivants.
Malgré le plan de relance, de nombreux abattoirs disparaissent de nos régions rurales, impliquant de transporter les bêtes plus longtemps vers des abattoirs plus éloignés. La rentabilité des petits abattoirs de proximité se réduit : leur matériel est vieillissant, la consommation de viande baisse, ce qui réduit le nombre d’animaux abattus et les gros clients partent vers des abattoirs plus grands, plus modernes et donc moins chers. Pourtant, ces transports plus longs sont une source de souffrances pour les animaux et émettent plus de gaz à effet de serre. Ils pourraient également faciliter la propagation de la maladie hémorragique épizootique (MHE). Une solution pour accroître le chiffre d’affaires et la rentabilité de ces petits abattoirs serait de stopper le transport longue distance d’animaux vivants pour le remplacer par le transport de viande. Cette solution éviterait des conditions de transport déplorables, des conditions d’abattage souvent abjectes dans les pays tiers et elle induirait moins d’externalités négatives (accidents routiers et maritimes, réduction du bilan carbone). Elle permettrait également de maintenir les emplois dans nos abattoirs. La Commission est-elle prête à envisager cette solution ? Est-elle également prête à accompagner la filière techniquement et financièrement afin de respecter la chaîne du froid ?

Réponse en français (traduction) : Le 7 décembre 2023, la Commission a adopté une proposition législative relative à la protection des animaux pendant le transport [1]. La proposition limite à neuf heures la durée du transport d’animaux terrestres destinés à l’abattage, à l’exception des volailles et les lapins, pour lesquels la durée du transport à l’abattoir est limitée à 12 heures. Le respect de l’hygiène alimentaire, et notamment le maintien de la chaîne du froid, est une condition préalable à tout exploitant du secteur alimentaire souhaitant mettre des denrées alimentaires sur le marché de l’UE. À cet égard, l’industrie européenne de la viande met en œuvre la chaîne du froid pour la viande depuis les années 1950 et a développé les infrastructures et les connaissances nécessaires. Depuis 2014, la politique agricole commune soutient, entre autres, la construction de nouveaux abattoirs et/ou la modernisation des abattoirs existants au moyen d’investissements dans le cadre du développement rural ou d’interventions sectorielles. En vertu du principe de subsidiarité, c’est aux États membres qu’il appartient d’adopter des mesures en ce sens.

[1] Proposition de Règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à la protection des animaux pendant le transport et les opérations annexes, modifiant le règlement (CE) no 1255/97 du Conseil et abrogeant le règlement (CE) no 1/2005 [COM(2023) 770 final].

 

 

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                                                                                                               Extrait du site du Parlement européen