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Conduite d'élevage et relations homme-animal

Effects of grazing muzzles on behavior and physiological stress of individually housed grazing miniature horses

By 10 juin 2020septembre 27th, 2020No Comments

Type de document : article scientifique disponible en ligne avant publication dans Applied Animal Behaviour Science

Auteurs : Kristina M.Davis, Marie E. Iwaniuk, Rachel L. Dennis, Patricia A.Harris, Amy O.Burk

Résumé en français (traduction) : Les muselières de pâturage sont utilisées sur les équidés obèses pour limiter l’apport d’herbe pendant le pâturage. Toutefois, on ne sait pas pendant combien de temps les muselières de pâturage doivent être portées pour empêcher la prise de poids et si elles entravent le comportement normal de pâturage dans la mesure où elles ont un impact sur le bien-être. L’objectif de cette étude était d’évaluer les effets du port du muselière pendant différentes durées sur le comportement et le stress physiologique des chevaux. Six chevaux nains adultes (poids corporel initial de 230 ± 19,6 kg ; BCS 6 ± 0,4) ont été étudiés selon un plan de mesures répétées de carrés latins 3 × 3 , les chevaux recevant l’un des trois traitements sur trois périodes de 21 jours. Les traitements étaient sans muselière (M0), avec muselière pendant 10 heures (M10, 8h30-18h30), ou avec muselière pendant 24 heures (M24). Les chevaux ont été hébergés dans des enclos individuels adjacents de 0,11 ha pendant 24 h/j. Chaque jour à 8 heures, les muselières étaient retirées, les chevaux étaient pansés et nourris avec 14 g de vitamines et de minéraux. Les muselières ont été réappliquées à 8h30. La morphométrie du corps a été évaluée au début et à la fin de chaque période. La volonté de chaque cheval d’accepter le port de la muselière a été mesurée quotidiennement sur une échelle de 1 (accepte fortement) à 5 (rejette fortement). Le comportement des chevaux a été surveillé deux fois par semaine avec des enregistrements vidéo d’une heure chacun le matin et l’après-midi. Le stress physiologique a été évalué chaque semaine à l’aide des concentrations salivaires de cortisol (SC), de la fréquence cardiaque (HR) et de la variabilité de la fréquence cardiaque (HRV). Les données ont été analysées en tant que mesures répétées avec le traitement et la semaine comme principaux effets. Les chevaux M24 ont perdu de la masse corporelle tandis que les chevaux M0 et M10 en ont gagné au cours de l’étude (P = 0,01). Les chevaux M24 ont passé plus de temps au pâturage que les chevaux M10 (P = 0,04). Les chevaux M0 ont passé plus de temps à marcher que les chevaux M10 ou M24 (P = 0,02). Les chevaux M10 ont passé plus de temps à se reposer que les chevaux M0 ou M24 (P < 0,01), et une tendance a été observée selon laquelle les chevaux M10 ont passé plus de temps couchés que les chevaux M24 (P = 0,06). Le traitement n’a eu aucun effet sur les comportements associés à la frustration, notamment les coups de pieds et les secousses de la tête. Le traitement n’a pas eu d’effet sur le score d’acceptabilité de la muselière ; cependant, tous les chevaux acceptaient moins l’application de la muselière au troisième trimestre de chaque période (P = 0,01). Le HR était plus faible et le HRV était plus élevé chez les chevaux M24 que chez les chevaux M0 (P = 0,02, 0,04 respectivement). Les concentrations de cortisol salivaire n’étaient pas différentes d’un traitement à l’autre. Le fait de museler les chevaux pendant qu’ils sont au pâturage 24 heures par jour a entraîné une légère perte de poids corporel et a modifié le temps passé à exécuter des comportements, mais est resté sans impact observé sur nos mesures du stress physiologique.

Résumé en anglais (original) : Grazing muzzles are used on obese-prone equids to limit intake of pasture while grazing. However, the length of time grazing muzzles must be worn to prevent weight gain and whether they impede normal grazing behavior to the degree they impact welfare is unknown. The objective of this study was to assess the effects of muzzling for different lengths of time on horse behavior and physiological stress. Six mature miniature horses (initial BW of 230 ± 19.6 kg; BCS 6 ± 0.4) were studied using a 3 × 3 Latin Square repeated measure design with horses receiving one of three treatments over three 21 d periods. Treatments were unmuzzled (M0), muzzled for 10 hr (M10, 0830-1830 h), or muzzled for 24 hr (M24). Horses were housed in adjacent individual 0.11 ha grass paddocks for 24 hr/d. Daily at 0800 h, muzzles were removed, horses were groomed and fed 14 g vitamin and mineral supplement. Muzzles were re-applied at 0830 h. Body morphometrics were assessed at the start and end of each period. Each horse’s willingness to accept muzzle application was measured daily using a 1 (strongly accepts) to 5 (strongly rejects) scale. Horse behavior was monitored twice weekly with video recordings for 1 h each in the morning and afternoon. Physiological stress was assessed weekly using salivary cortisol concentrations (SC), heart rate (HR), and heart rate variability (HRV). Data were analyzed as repeated measures with treatment and wk as main effects. M24 horses lost BW while M0 and M10 horses gained BW over the course of the study (P = 0.01). M24 horses spent more time grazing than M10 horses (P = 0.04). M0 horses spent more time walking than M10 or M24 horses (P = 0.02). M10 horses spent more time resting than M0 or M24 horses (P < 0.01), and a trend was observed where M10 horses spent more time lying down than M24 horses (P = 0.06). There was no effect of treatment on behaviors associated with frustration including pawing and head shaking. There was no effect of treatment on muzzle acceptability score; however, all horses were less accepting of muzzle application by the third wk of each period (P = 0.01). HR was lower and HRV was higher in M24 horses than in M0 horses (P = 0.02, 0.04 respectively). Salivary cortisol concentrations were not different between treatments. Muzzling horses while on pasture for 24 hrs a day resulted in a small loss of BW and altered time spent performing behaviors, but no observed impact on our physiological stress measures.

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Extrait du site d’Applied Animal Behaviour Science