Catégorie d'animaux : Équins

Douleurs animales. 1. Les mécanismes

Paulmier V., Faure M., Durand D., Boissy A., Cognié J., Eschalier A., Terlouw C.

Publié en 2015

L’objectif de cet article est de synthétiser dans un seul document les connaissances acquises au cours des dernières années concernant les mécanismes d’apparition et de modulation de la douleur chez l’animal. Cette revue est constituée de trois parties. La première décrit les différentes étapes d’élaboration, de transmission et d’intégration des messages nociceptifs impliqués dans l’apparition de la douleur (composantes sensorielle et émotionnelle). La deuxième décrit les différents types de modulation qui peuvent activer ou inhiber la transmission des messages nociceptifs. La troisième décrit les différents processus neurophysiologiques qui accompagnent la douleur et peuvent la moduler (inflammation, activation du système nerveux autonome et du système neuroendocrinien).

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Mammifères, Monogastriques, Ovins, Poissons, Porcins, Rongeurs, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Adaptation du milieu à l'animal, Animal-based measurement, Douleur, Expérimentation, Indicateur bien-être, Intégration cérébrale, Mutilations, Processus cognitif, Stress

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Régulation des émotions chez l’animal de rente : focus sur les acteurs neurobiologiques

Menant O., Destrez A., Deiss V., Boissy A., Delagrange P., Calandreau L., Chaillou E.

Publié en 2016

Afin d’objectiver l’évaluation des émotions chez les animaux d’élevage, le réseau Agri-Bien-Être Animal (groupe interdisciplinaire créé par l’INRA en 1998, www6.inra.fr/agri_bien_etre_animal) a proposé des stratégies expérimentales fondées sur la théorie de l’évaluation issue des théories cognitives proposées en psychologie humaine (Boissy et al 2007, encadré 1). Selon ce cadre conceptuel, les émotions sont générées par l’évaluation cognitive d’une situation à laquelle l’animal est confronté. Bien que la caractérisation de ces situations soit complexe (Forkman et al 2007), l’animal l’évaluerait selon des critères élémentaires de pertinence (soudaineté, nouveauté…), d’implication (prévisibilité…), de correspondance aux attentes et selon ses propres capacités d’adaptation (contrôlabilité de la situation). À l’issue de cette phase d’évaluation, l’émotion ressentie par l’animal se traduit par l’expression émotionnelle. C’est cette dernière qui peut être évaluée par la mesure objective des réponses émotionnelles comportementales et physiologiques (encadré 2). En appliquant ce cadre conceptuel aux recherches en neurobiologie des émotions, la représentation du circuit neuronal des émotions peut s’articuler autour des structures impliquées dans la perception de l’environnement, des structures impliquées dans le traitement de l’information et des structures impliquées dans l’expression des réponses émotionnelles (figure 1). D’un point de vue expérimental, ce cadre théorique impose de caractériser et standardiser la situation susceptible de déclencher des émotions, de caractériser les réponses émotionnelles exprimées par les individus, en relation avec les acteurs neurobiologiques étudiés.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Monogastriques, Ovins, Porcins, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Anxiété, Expérimentation, Intégration cérébrale, Mémoire, Neurogénèse, Peur, Stress

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A critical review of fear tests used on cattle, pigs, sheep, poultry and horses

Forkman B., Boissy A., Meunier-Salaün M-C., Canali E., Jones R.B.

Publié en 2007

La peur est sans doute l’émotion la plus souvent étudiée chez les animaux domestiques. Dans cette synthèse, nous essayons d’établir le niveau de répétabilité et de validité trouvé pour les tests de peur utilisés sur les bovins, les porcs, les ovins et les caprins, la volaille et les chevaux. Nous concentrons notre examen sur les trois types les plus courants de tests de peur: le test d’arène (champ ouvert), le test d’objet novateur et le test de contrainte. Pour certains tests, par exemple immobilité tonique chez les volailles, il existe une bonne littérature sur les facteurs qui affectent les résultats du test, sa validité et sa dépendance par rapport à l’âge. Cependant, il existe relativement peu de ces tests bien définis et validés et ce qui manque particulièrement à la plupart des tests, c’est l’information sur la robustesse, c’est-à-dire quels aspects peuvent être modifiés sans affecter la validité des tests. L’absence relative de tests standardisés entrave le développement de l’éthologie appliquée en tant que science.

Types de document : Revue scientifique / Synthèse

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Monogastriques, Ovins, Porcins, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Animal-based measurement, Anxiété, Expérimentation, Indicateur bien-être, Mémoire, Peur, Processus cognitif, Stress, Vocalisation

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La Conscience des Animaux

Pierre Le Neindre, Muriel Dunier, Alain Boissy, Emilie Bernard, Xavier Boivin, Ludovic Calandreau, Nicolas Delon, Bertrand Deputte, Sonia Desmoulin-Canselier, Nathan Faivre, Martin Giurfa, Jean-Luc Guichet, Léa Lansade, Raphaël Larrère, Pierre Mormède, Patrick Prunet, Benoist Schaal, Jacques Servière, Claudia Terlouw

Publié en 2018

Les animaux ont-ils une conscience ? Comment perçoivent-ils leur propre monde ? Ces questions font l’objet de débats dans la communauté scientifique aussi bien pour des raisons académiques que pour des raisons pratiques. Ainsi, le 7 juillet 2012, un collectif de scientifiques de premier plan mené par Philip Low a éprouvé la nécessité de publier en Angleterre un manifeste intitulé La Déclaration de Cambridge sur la conscience. Il énonce qu’« une convergence de preuves indique que les animaux non humains disposent des substrats neuro-anatomiques, neurochimiques et neurophysiologiques des états conscients ainsi que de la capacité d’exprimer des comportements intentionnels… ». Il appelle à l’intensification des recherches pour connaître plus avant cette capacité des animaux. L’Inra a réalisé en 2015 une expertise scientifique pluridisciplinaire visant à effectuer une revue critique de la littérature sur la conscience animale. Ce travail a été fait à la demande de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (requête EFSA-Q-2015-00390, contrat n° EFSA/Inra/2015/01).

Le présent ouvrage est une synthèse faite à partir du rapport de l’expertise scientifique collective de l’Inra (Le Neindre et al., 2017). Il se décline en six chapitres :
––le contexte social, éthique et juridique dans lequel s’inscrit cette expertise (chap. 1)
––la conscience dans le règne animal : perspectives historiques, épistémologie et définitions (chap. 2)
––il est suivi d’un aperçu des connaissances actuelles sur la conscience humaine, pour lesquelles les principaux concepts novateurs existants ont été développés car ils sont utiles à notre compréhension des données disponibles sur les animaux (chap. 3)
––le suivant développe les composantes comportementales et neurobiologiques des animaux qui permettent de parler de contenus de conscience plus ou moins élaborés. Ce chapitre constitue le cœur de l’expertise (chap. 4)
––les conséquences de la prise en compte de la conscience pour mieux comprendre le bien-être, la souffrance et la douleur (chap. 5)
––l’importance de la conscience dans les capacités d’adaptation des animaux, en particulier les composantes phylogénétiques (chap. 6)
––l’ouvrage conclut par des pistes de recherches à développer à l’avenir issues des réflexions menées dans différentes instances scientifiques.

Types de document : Ouvrage scientifique

Catégories d'animaux : Bovins, Canins, Caprins, Équins, Mammifères, Monogastriques, Oiseaux (hors volailles), Ovins, Poissons, Porcins, Primates, Reptiles, Rongeurs, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Anxiété, Apprentissage, Conscience, Douleur, Enjeux sociétaux, Enrichissement, Intégration cérébrale, Métacognition, Processus cognitif, Processus évolutif, Stress

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Douleurs Animales en Elevage

P. Le Neindre, D. Baldin, S. Desmoulin, R. Guattéo, D. Guéméné, JL. Guichet, R. Larrère, K. Latouche, C. Leterrier, O. Levionnois, P. Mormede, L. Mounier, J. Porcher, P. Prunet, A. Prunier, A. Serrie, J. Servière, C. Terlouw, PL. Toutain, N. Vialles

Publié en 2013

On constate dans nos sociétés une sensibilité croissante à la douleur des animaux telle qu’elle se manifeste dans des situations variées : l’expérimentation animale, la maltraitance des animaux de compagnie, les spectacles vivants, comme le cirque, et l’élevage des animaux destinés à l’alimentation humaine. Cette situation suscite un dialogue parfois difficile, entre les tenants de l’émancipation animale qui refusent toute exploitation des animaux, les partisans d’aménagements pour améliorer les conditions de vie des animaux et les acteurs économiques qui mettent en avant les contraintes financières dans leur secteur d’activité. Les éléments rassemblés dans cette expertise ont pour vocation d’éclairer la décision publique, et au-delà, d’apporter au débat un référentiel robuste pour argumenter les positions et les décisions, et d’identifier les besoins de recherche dans le domaine, afin de mieux répondre aux questions posées.

Types de document : Ouvrage scientifique

Catégories d'animaux : Bovins, Caprins, Équins, Mammifères, Monogastriques, Ovins, Poissons, Porcins, Ruminants, Volailles

Mots-clés : Adaptation de l'animal au milieu, Adaptation du milieu à l'animal, Animal-based measurement, Douleur, Élevage de précision, Expérimentation, Gavage, Indicateur bien-être, Intégration cérébrale, Mutilations, Processus cognitif, Stress

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